1- Connexion au corps La plupart du temps, les émotions sont vécues au niveau de la tête. C’est dans la tête, ou l’esprit que nous entretenons nos pensées, nos scénarios et qui fait qu’on nourrit l’émotion. Pour mieux vivre une émotion, elle ne doit pas rester seulement dans notre tête, mais être vécue par tout le corps. Alors la première étape est de se connecter au corps. Ce peut être par la méditation statique ou active comme je la fais, l’important c’est de se connecter à son corps, de rester en présence et d’observer ce qui se passe en nous. Quand on se connecte au corps, l’émotion occupe moins de place. J’aime beaucoup parler de prorata. Par exemple, si une émotion occupe 50 % de ta tête, si tu la descends dans ton corps, proportionnellement, elle occupera beaucoup moins d’espace car l’ensemble de ton corps est plus vaste. L’émotion semble plus petite et c’est plus facile de se reculer pour l’observer. Se connecter au corps, de descendre consciemment dans notre corps, ça aide énormément à diminuer l’intensité de l’émotion. 2- L’observation Quand on est plus calme, on peut alors s’observer. L’émotion négative, comme la souffrance par exemple, vient de l’attachement que l’on a envers une idée, une personne, un objet, etc. Ce n’est pas la relation comme telle qui est problématique, c’est l’attachement qui nous coince. Quand on est en présence dans son corps, il est plus facile de se reculer, de regarder l’émotion passer (l’observer) et de s’en détacher. Disons que vous vivez quelque chose de difficile, levez-vous debout, nommez l’émotion et fixez-la dans un espace devant vous. Reculer de deux pas physiquement, pour mieux l’observer. On se recule physiquement pour laisser l’émotion passer devant soi, pour qu’elle ne fasse plus partie de nous. On se permet de la regarder passer sans s'accrocher (attachement) dessus, en gardant une distance. Autrement dit, on prend la posture de l’observateur, ou une posture corps-esprit en observant la situation avec détachement, sans jugement, un peu comme si on observait sa meilleure amie. On doit se parler comme si on était notre meilleure amie. Plus on médite, connecte avec son corps et qu’on prend la posture de l’observateur qui nous permet de se détacher de l’émotion qui nous occupe et plus cela devient facile et rapide à faire. 3- La permission Le troisième truc est de se donner la permission de vivre nos émotions, toutes les émotions. Ce n’est pas simple car nous avons tous des petites phrases mentales qui montent quand on a une émotion et qui nous empêche de les vivre comme « je vais vivre ça tantôt, là c’est pas le temps », « tu devrais pas te plaindre, y’a des gens qui ont moins que toi », etc. Toutes ces petites phrases sont des petits gardiens de sécurité qui veulent ton bien et qui sont là parce qu'ils ont été développés pour te protéger. Toutefois, ces gardiens briment souvent ta liberté de vivre tes émotions. Alors, je t’invite à t’observer et à noter les petites phrases qui t’empêchaient d’exprimer tes émotions. Elles vont devenir des outils pour te transformer et pour te donner la permission de vivre tes émotions et de te réapproprier cette permission de vivre. Quand tu entendras tes gardiens s’exprimer, tu pourras les remercier et leur dire que tout va bien. « Je dois vivre mon émotion en étant connecté dans mon corps avec une posture d’observateur. L’émotion me permet de voir clair en moi. Que se passe-t-il? Quel besoin doit être comblé? L’émotion est un guide pour moi. » Tu verras qu’on se transforme beaucoup plus vite quand on prend conscience de quelque chose alors, je t’invite à t’entraîner le plus souvent possible à descendre en conscience dans ton corps pour te permettre d’accueillir toutes les émotions, autant la joie que la colère. Donne-toi la permission de vivre toutes tes émotions, elles valent toutes la même chose. Tu éprouves de la difficulté avec l’un ou l’autre de ces trucs? Écris-moi en privé pour me le partager. Je tenterai de t’aiguiller vers d’autres pistes. Nadyne xx
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AuteurCoach en reconnexion au corps. J'utilise des approches corps-esprit pour cheminer, aller plus loin, plus vite, plus facilement. Revenir dans le ici et maintenant et retrouver ma liberté d'être. Catégories
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