Fini les complexes!

Karine Maltais photographe

​J’ai longtemps souffert de complexes. Particulièrement de mes fesses.
 
Ce genre de comportement peut s’installer très tôt dans la vie d’une femme ou d’un homme.
Nos petites têtes d’enfant ne peuvent saisir les différentes nuances des mots que nous entendons ou des gestes que l’on voit. Ça fait qu’on enregistre de drôle de chose.

Une famille très affectueuse, becoteuse et tappeuse de fesses. Très jeune, j’ai associé les fesses comme une partie importante du corps. Cela a laissé une trace...

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Alors que je débutais mes cours de ballet classique vers l’âge de 6 ans, j’ai vite compris que je n’avais pas le corps pour être une ballerine avec mes fesses rebondies. Je me suis d’ailleurs dirigé vers des trucs qui bougent plus. Mais détestait maintenant mes fesses.
 
Jeune adulte, j’ai été de nombreuses années à cacher mon corps dans des vêtements trop grand, un peu à la garçonne avec de longs chandails pour cacher mes fesses. Je n’aimais pas l’attention qu’elles pouvaient susciter. J’imagine que d’une part, je ne les assumais pas et que de l’autre, j’avais peur de n’être aimée que pour elles.
 
Ce n’est que vers la fin de ma trentaine que j’ai passé outre ce complexe.
FIN TRENTAINE… pour des fesses rebondies. C’est fou ce que la psyché peut faire non?
 
Et c’est par le mouvement que je me suis réconciliée avec cette partie de mon anatomie.
Par la reconnecter avec mon corps et le développer d’une nouvelle relation avec lui ainsi que de bouger dans le plaisir. Pour moi, de reprendre la danse.
 
Est-ce que je suis totalement OK avec mes fesses? Honnêtement, non.
Est-ce qu’elles m’empêchent de m’habiller comme je le veux? Plus vraiment.
Est-ce qu’elles me privent de pratiquer mes activités préférées? Pas du tout.
 
Je les accueille pour ce qu’elles sont. Les miennes.
Même si je préfèrerais qu’elles soient différentes.
J’accueille ça aussi.
 
L’an passé, j’ai failli me désister de ce shooting photo artistique.
J’ai douté de mon corps, de moi, de mon âge, de mon talent.
 
Qu’est-ce que j’ai fait?
 
J’ai respiré quelques fois, je me suis reconnectée à mon beau body et je nous ai demandé si on avait le goût d’aller s’amuser à ce shoot photo.
 
En regardant la photo, tu comprends que la réponse dans mon corps était un gros oui!
 
Si tu es tanné que ta tête te dicte ta vie sous prétexte que ton image corporelle ne te convient pas, je t’invite à ma nouvelle masterclass, ou devrais-je dire BODYCLASS « Mieux dans mon corps, mieux dans ma tête » pour changer ta relation à ton corps toi aussi.

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